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UNE PÉRIODE DIFFICILE

 

 

Les survols de l'agglomération antiboise constatés par nos concitoyens dans la période du 23 au 29 juin ont provoqué un nombre exceptionnel d'appels sur notre ligne téléphonique. Il est vrai que nous avions tous, depuis plusieurs mois, perdu l'habitude d'être survolés par autant d'avions. Que s'est-il donc passé ?

Rappelons que Riviera n'est utilisable que si 2 conditions minimales sont réunies : visibilité horizontale d'au moins 10 kilomètres, pas de nuages au-dessous de l'altitude de 2000 pieds (600 mètres).

 

Le relevé des informations transmises aux pilotes en arrivée par les services de l'Aéroport nous montre que pendant cette période :

 

Analysons ces 9 heures de survols non justifiées :


Les textes qui définissent l'altitude des nuages requise pour appliquer Riviera disent : « altitude au moins égale à 2000 pieds ». En pratique, il s'agit là de l'interprétation d'un texte prêtant à discussion et l'on discute ici sur l'épaisseur du trait. Rappelons que lors de nos négociations avec la Direction de l'Aéroport, celle-ci nous a précisé qu'elle veillait au respect des consignes mais que dans les conditions marginales, la décision était laissée aux contrôleurs. Nous sommes ici dans ce cas.

En résumé, cette période a certes été pénible pour nos concitoyens, mais aucun manquement scandaleux aux règles établies ne peut être nettement mis en évidence.